Publié dans Société

Assassinat d'une employée à Toliara - 
Le nombre de suspects éliminés s'allonge

Publié le jeudi, 04 avril 2024


Le 25 mars dernier, Cynthia (32 ans), cette employée de boutique indienne fut froidement assassinée par les bandits alors qu'elle venait de faire un recouvrement dans le quartier de Tsianaloka à Toliara. Depuis lors, les enquêtes des Forces de l'ordre ont vu se succéder les arrestations et surtout les éliminations de suspects à l'affaire. Récemment, trois autres individus impliqués ont été éliminés par la compagnie de Gendarmerie de Toliara, faisant grimper ainsi à 4 le nombre de suspects, jusque-là, mis définitivement hors d'état de nuire.
D'après la Gendarmerie, le repaire des 3 individus récemment neutralisés fut repéré, facilitant ainsi leur arrestation.
Or, sur le chemin qui devait les mener vers la caserne de la Gendarmerie, les trois larrons auraient réussi à s'échapper même du véhicule de la Gendarmerie, qui les transportait, selon une information à ce niveau.
Dans leur fuite éperdue, les trois fugitifs ont fait la sourde oreille aux sommations afin qu'ils se rendent sur- le- champ, contraignant ainsi les gendarmes qui les ont accompagnés à ouvrir le feu dans leurs directions. Atteints mortellement par les tirs, les fuyards ont succombé.
Déjà samedi dernier, le surnommé Coco, présumé commanditaire de l'assassinat de Cynthia, tombait également sous les balles de la Police à Tsokobory où le suspect fut arrêté, mais qui s'est opposé par la force en utilisant une arme létale contre les policiers venus l'y arrêter.
Rappelons également à cet effet que 7 autres personnes dont 3 femmes ont été déjà arrêtées la semaine dernière, dans le cadre de l'enquête sur cette triste affaire. Les Forces de l'ordre ont également procédé à la saisie du reste de la somme volée sur Cynthia, soit 1,4 million d’ariary sur un montant total de 20 millions d’ariary. Enfin, un revolver que le gang a utilisé lors de cette agression meurtrière avait été également confisqué par les autorités.
Pour revenir brièvement dans les faits, la victime, après un recouvrement auprès d'un commerçant de Tsianaloka, allait monter dans la voiture qui devait l'y récupérer lorsque deux bandits armés ont surgi subitement à bord d'une mini moto cross. Sans autre forme de procès, les assaillants ont ouvert le feu sur Cynthia qui a succombé sur- le- champ avec de graves blessures observées à la fois sur sa tête et surtout la région du coeur. De leur côté, les malfaiteurs, une fois le butin en main, ont foncé vers une destination inconnue. Depuis, la Police et la Gendarmerie ont juré de retrouver les traces des agresseurs avec le résultat que l'on sait.


Franck R.







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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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